L’utilisation
des préparations biodynamiques
La méthode biodynamique met en jeu une utilisation judicieuse de tous les facteurs qui
déterminent la vie et la santé du sol et de
l'Humus.
Les préparats biodynamiques vivifient et dynamisent le sol et stimulent
l’activité propre de la plante, ils créent les bases d'une fertilité et
d'une santé permanente.
Seule une terre saine produit des aliments sains.
L'air que nous respirons, les perceptions de notre environnement, sont
des éléments essentiels de notre santé.
C’est également le cas pour les animaux et les plantes.
L’utilisation
des préparations biodynamiques et le respect des rythmes cosmiques
doivent compléter les pratiques agronomiques de l'agriculture
biologique. On peut citer : les soins aux matières organiques en
général, les rotations longues, la culture des légumineuses, le travail
modéré du sol, une gestion naturelle de l’enherbement, la plantation de
haies et d’autres mesures pour rétablir un écosystème équilibré,
l’introduction de l’apiculture, l’interdiction totale des pesticides,
des molécules de synthèse, de la fumure minérale, des OGM, etc.
L a
notion d'organisme agricole
La biodynamie attache une importance
tout à fait particulière à la notion d'organisme et d'individualité
agricole, notion qui dépasse largement l'idée habituelle qu'on se fait
d'une ferme.
Partant du principe que, tel un
individu, chaque domaine a son caractère et sa personnalité spécifiques,
elle porte une attention spéciale aussi bien à la recherche de symbioses
entre sol, végétaux, animaux et êtres humains, qu'aux perspectives
sociales et à l'intégration de la ferme dans le tissu écologique,
économique et culturel de son environnement. Outre de proposer un
élargissement des bases scientifiques, la biodynamie cherche donc aussi
à élargir les bases socio-économiques et culturelles de l'agriculture.
Cette nouvelle vision de la ferme en
tant qu'organisme vivant et unité de base du paysage agricole et social
conduit obligatoirement à une appréciation nouvelle des moyens de
production, du cadre du domaine ainsi que du rôle du paysan. Forêt et
zones humides, haies et bosquets, flore et faune sauvages, organisation
sociale et aspects culturels, tous considérés comme parties intégrantes
de l'organisme agricole, sont tout aussi importants que prairies et
champs, animaux d'élevage et cultures, vergers et ruchers, matériel et
réalité économique. Le paysan s'appréhende alors non seulement en
qualité de technicien mais encore en celle de «chef d'orchestre»
cherchant à harmoniser cet ensemble et à lui insuffler progressivement
son individualité.
Les
différents types d'agriculture
-
L'agriculture conventionnelle
utilise des
engrais chimiques et des pesticides. Son objectif essentiel est de
faire de l'agriculture une activité économiquement rentable apportant
notamment des plus-values à l'exportation, sans se soucier outre
mesure de la vraie qualité d'un aliment. L’agriculture conventionnelle
considère le sol comme un simple support pour la plante, l'animal
comme une usine à protéines et l'agriculteur comme un "exploitant
agricole".
-
La
production intégrée IP-Suisse
utilise
également des engrais chimiques et des pesticides, mais de façon
raisonnée: elle veut utiliser "la bonne dose au bon moment" pour
éviter au maximum les pollutions et autres nuisances résultant de
l'utilisation abusive de ces produits. Cette agriculture
tend à se développer.
C'est un premier pas, mais malheureusement sa pratique ne diminue
guère l'emploi de pesticides. La promotion de la Production Intégrée
est d’ailleurs largement et ouvertement assurée par les grandes firmes
de produits phytosanitaires.
-
L'agriculture biologique
refuse
d’utiliser des produits chimiques de synthèse, aussi bien des engrais
que des pesticides. Elle refuse également l'utilisation des OGM. Elle
introduit la notion de vivant, mais avec une approche scientifique
limitée aux substances. Ce type d'agriculture produit des
aliments sains et respecte l'environnement.
-
L'agriculture biodynamique
dont les
bases scientifiques sont élargies au suprasensible ajoute la notion de
force à celle de substance; la notion de synthèse à celle d'analyse;
la notion de qualité à celle de quantité, etc. Ses buts peuvent se
définir par : soigner et régénérer la terre par un travail agronomique
adéquat et par l’utilisation des préparations biodynamiques ; façonner
et entretenir le sol et les paysages ; nourrir les hommes et les
animaux sainement ; développer de nouvelles perspectives sociales.
Par la contribution qu'elle apporte au niveau gustatif et à
l'expression du terroir (AOC), la biodynamie a notamment acquis un
prestige en viticulture. Plusieurs domaines de grande renommée la
pratiquent à travers le monde, comme par exemple en Champagne ou en
Bourgogne, sans oublier évidemment la Suisse.
Actuellement les centres de recherche sur la biodynamie
travaillent au niveau mondial entre autre à l’analyse de l’impact de
la bouse de corne sur l’augmentation de la capacité d’absorption du CO2
par l’humus du sol, processus crucial contre l’effet de serre.
Les produits issus
de l’agriculture biodynamique
sont signalés par le label DEMETER
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